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Etranges ordinaires est mon premier livre publié, un recueil de textes courts, micro-nouvelles sur le thème de l’humain et de son rapport à la normalité.
Même si j’écris, pour le plaisir d’écrire, depuis toujours, la sortie d’un bouquin pour un gars plus connu pour sa passion des jeux abstraits de réflexion a sans doute de quoi surprendre.
Petit retour sur la genèse de ce projet, peu ordinaire :
L’histoire débute en 2015 alors que j’ai la chance de croiser Eduardo Berti, en résidence au CHU de Rouen. Eduardo est l’auteur de nombreux ouvrages que je vous encourage à découvrir et je découvre moi ce jour-là que la forme courte, ultra courte de la micro-nouvelle, est la forme d’écriture qui me convient le mieux.
A la suite d’Eduardo, j’écris quelques premiers textes comme La maîtresse du temps, L’enfant qui avait trop de coeurs, Des doigts d’or. A chaque fois un humain pas tout à fait ordinaire, mais un humain tout de même, pas un super-héros Marvel. Des hommes, des femmes, différents du commun et comment ils s’accomodent de leur situation. Derrière ces textes, il y a un peu de chacun d’entre nous, ce qui nous rend unique et différent, ce que certains cachent pour se fondre dans la norme tandis que d’autres ne montrent que cette part d’eux-mêmes.
Avec le temps qui passe, en mois, en années, le nombre de textes augmente. Les situations drôles ou tendres des débuts prennent parfois un tour onirique, tragique ou malicieux. Des hommes plus ordinaires font leur apparition et montrent leur part cachée de lumière ou d’ombre.
Je varie les formes d’écriture, place quelques poèmes en restant dans le thème choisi. Le texte le plus court fait trois lignes, le plus long dix pages. L’ensemble se colore ; entre fantastiques et oniriques, les pages nous font tourner la tête dans toutes les directions à la recherche de l’ordinaire dans l’étrange, de l’étrange dans l’ordinaire.
Certaines histoires se trouvent une ou plusieurs suites, d’autres se répondent par leur thématique, formant une sorte de puzzle de portraits et d’émitions.
On est alors à l’été 2022. Je mets un point final à mon projet Etranges ordinaires. J’ai juste oublié une petite chose : chercher un éditeur !
Mais les bonnes fées s’en chargent. Pendant ces quelques années, j’ai posté sur FB quelques textes du projet, pour qu’ils ne dorment pas uniquement sur mon disque dur, mais dorment aussi sur la toile…
Et Laurent Journaux s’en souvient, lui qui devient début 2023 président de l’asso Bougainvillier Editions de son ami Stéphane Aucante. Il me propose d’envoyer ces textes à Stéphane, au cas où.
Je prends la chose comme un jeu, j’envoie.
La suite vous la connaissez, Bougainvillier Editions lance un financement participatif pour recueillir les moyens de ses actions sociales en faveur des lecteurs empêchés et la publication de ses premiers livres, dont Etranges Ordinaires fait donc partie.
Les éditions Bougainvillier éclosent, Etranges ordinaires est l’une de ses premières fleurs.
Début juin, le bouquin est officiellement disponible dans le commerce. Et l’asso participe au salon des Etonnants voyageurs de Saint Malo pour rencontrer les lecteurs.
Pas évident pour un nouvel éditeur de se faire une place, bien évidemment, mais un plaisir fait de nouvelles rencontres et perspectives.
Voici le lien vers la boutique du Bougainvillier :
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https://bougainvillier-editions.sumupstore.com/article/etranges-ordinaires
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Ou si vous préférez la lecture numérique :
https://www.youstory.fr/produit/ebook-etranges-ordinaires/
Et la fiche du livre sur Babelio :
https://www.babelio.com/livres/Everaert-tranges-ordinaires/1534705